Il s'agit de Jean Louis Voyer (4 septembre 1848-) et de sa femme Marie Henriette Journault. A l'époque de la photo, Jean est employé comme jardinier pour Charles Baguenier Desormeaux, le grand-père de ma grand-mère.
Tous deux travaillent depuis longtemps pour cette famille de propriétaires : avant leur mariage, Jean était domestique et Henriette servante et cuisinière dans la maison des beaux-parents de Charles, Henri Bonnain et Augustine Grandbois.
Le couple s'est marié le 3 février 1879 à Faye-l'Abbesse, ils déménagent alors loin, à Chatellerault, où ils se font engager comme domestiques, peut-être pour le photographe Delaunet qui a son studio à l'adresse à laquelle naît leur première fille Marie en 1879.
Revenus dans les Deux-Sèvres, ils ont un temps cultivé des terres à Gourgé, où naît leur fils Louis en avril 1881, puis à la borderie de Chantegros à Faye-l'Abbesse, où le petit Louis meurt deux mois plus tard.
Jean et Henriette quittent alors le travail de la terre, et retournent au service d'Augustine Grandbois, devenue veuve entre temps. Au départ ils habitent tous la même maison, dans le bourg de Faye-l'Abbesse, puis la famille Voyer loge dans sa propre maison. Il naît une seconde fille fin 1889 : Jeanne, qui est mise en nourrice quelques mois chez le couple Germont, avant de revenir habiter avec la famille.
En 1901, on retrouve le couple entre au service du gendre d'Augustine Grandbois, Charles Baguenier Desormeaux, propriétaire fortuné de Faye-l'Abbesse.
Les relations sont bonnes entre les Baguenier Desormeaux et la famille Voyer : Charles, son frère Gabriel ou son fils Pierre, seront témoins au mariage des filles Voyer, et le fait qu'ils figurent dans un album de famille montre leur attachement.
les petites-filles de Jean Voyer et Henriette Journault |
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